Rencontre des survivants 2005

60ième anniversaire de la libération

A l’occasion du 60ième anniversaire de la libération du camp, la ville de Vaihingen a organisé une rencontre avec les survivants. Plus de 30 anciens prisonniers de France, d’Israël, du Canada, des Pays-Bas, de Pologne, d’Australie et des USA ont suivi l’invitation et ont visité les lieux qui font certainement partie de la pire période de leur vie.

Le programme a documenté les efforts divers de la ville et de l’association pour ne pas laisser tomber dans l’oubli ce chapitre de l’histoire allemande.

Sucher Cyngiser (Canada) fait un discours pendant la commémoration

Un groupe de survivants polonais avec leurs familles

Des survivants avec leurs familles pendant la commémoration

Des survivants avec leurs familles pendant la commémoration

Les survivants de sept pays avant Friedrich Abel lycée Vaihingen / Enz 15 Avril, 2005

Rencontre avec les étudiants

Ainsi, le 15 avril déjà, des lycéens ont rencontré les anciens prisonniers et ont écouté leurs témoignages.  

Ce qui a été le plus impressionnant est le fait que les invités n’ont ressenti aucune haine envers les Allemands d’aujourd’hui mais ont fermement mis en garde contre un nazisme naissant.

Ceux qui ont pris la parole pendant le discours de bienvenue officielle du samedi, ont demandé de ne pas oublier les crimes des camps de concentration et de se rappeler en toute amitié des morts et des horribles souvenirs.

Exposition dans les archives de la ville

Ensuite, l’exposition “Crimes et souvenirs – Photos 1945 – 2001” des archives municipales a été inaugurée.

L’exposition a montré une palette de photos allant des prisonniers amaigris aux rencontres ultérieures à Vaihingen.

C’est en présence d’un grand nombre de visiteurs que les lieux commémoratifs terminés ont été inaugurés dans l’après-midi.

La fête commémorative

Dimanche, la phase finale a couronné la cérémonie commémorative au cimetière d’honneur du camp de concentration, cérémonie qui dans son message réunissait  souvenir, mise en garde et pardon.

C’est surtout la volonté de faire revivre le destin de chaque prisonnier du camp qui a été ressenti fortement. Chaque visiteur a déposé une rose sur une tombe et s’est recueilli en silence.